Dans un article à la Tribune, la journaliste Florence Autret estime que “Emmanuel Macron et Angela Merkel pourraient surfer sur l’agenda législatif européen pour afficher des convergences sur la politique antidumping de l’UE et montrer que celle-ci est prête à faire face aux appétits chinois“.
De plus, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président de la République français, Emmanuel Macron, se sont dits ouverts à l’idée d’un changement des traités pour réformer l’Europe.
« Le sujet des changements de traité fut un tabou français, en l’espèce il n’y en aura pas avec moi », a déclaré M. Macron. Il appelle à un changement de traité depuis longtemps, en particulier pour réformer le fonctionnement de la zone euro. L’ouverture est notable pour Berlin. Angela Merkel s’est toujours montré très réservée à cette idée depuis le “non” français au référendum de 2005 sur le traité instituant une constitution pour l’Europe.
Pour rassurer les Allemands, Emmanuel Macron a ajouté qu’il n’était « pas un promoteur de la mutualisation des dettes du passé » dans la zone euro, car « cela conduit à une politique de déresponsabilisation ».